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PORTRAIT | Emmanuel Jacques, violoncelliste

11 juin 2018
Nous avons rendez-vous au 24 rue de la Chancellerie, à deux pas du Château de Versailles, dans les locaux du Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles. Emmanuel Jacques y enseigne le violoncelle baroque, un aspect des multiples facettes de cet artiste au sens large : il a à son actif une belle carrière de concertiste au sein de prestigieux ensembles de musique baroque et tient le rôle de directeur artistique au sein de l’ensemble ‘Les Heures du Jour’ pour lequel un projet de CD est en cours.
Dans une autre vie, Emmanuel est aussi karateka accompli (ceinture noire 1ère dan) et talentueux photographe : il met notamment en valeur les objets simples du quotidien comme de véritables oeuvres d’art dans un subtil jeu de lumière.
Du rôle de violoncelle solo aux plus belles émotions de cette vie de concertiste, en passant par ses projets, Emmanuel a accepté de nous dévoiler quelques aspects des coulisses de sa vie de musicien.

Emmanuel Jacques, vous êtes violoncelliste concertiste, également professeur de violoncelle baroque au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles, je vous laisse vous présenter !

Je suis violoncelliste, spécialisé en musique ancienne. Mon activité consiste principalement à participer à des productions d’ensembles baroques français et étrangers.

Je suis violoncelle solo dans l’ensemble Les Talens Lyriques, dirigé par Christophe Rousset, également violoncelle solo chez Insula Orchestra, que dirige Laurence Equilbey et je suis ponctuellement invité par l’Accademia Bizantine d’Ottavio Dantone, en Italie, en qualité de violoncelle solo, souvent pour des tournées à l’étranger.

C’est principalement une vie de concerts et de tournées !

Parallèlement j’enseigne le violoncelle baroque au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles, à raison d’une fois par semaine.

Mon répertoire s’étend de la sonate à l’opéra, en privilégiant beaucoup la musique de chambre –  notamment avec des groupes comme  Les Basses Réunies de Bruno Cocset.

J’ai monté l’ensemble Les Heures du Jour qui fait suite à un quatuor précédent, le quatuor Ruggieri, avec lequel nous avions enregistré six quatuors de  George Onslow (période pré-romantique).

Je joue sur deux violoncelles, choisis selon l’époque de l’œuvre : un violoncelle de Joël Klépal que j’utilise pour la musique baroque, et un violoncelle de Jacques Boquay datant de 1726 pour la musique plus tardive, de l’époque romantique.

Emmanuel Jacques, professeur de violoncelle baroque au CRR de Versailles

Comment votre histoire avec la musique a-t’elle commencé ?

Mon parcours a commencé par un coup de cœur pour la trompette à l’âge de cinq ans ! Mais habitant en appartement de banlieue parisienne, mes parents ont plutôt cherché à m’orienter vers un instrument un peu moins sonore… Ils m’ont emmené écouter un concert d’ensemble de  violoncelles qui interprétaient l’Elegie de Fauré et ça a été mon second coup de foudre : j’ai fini par choisir le violoncelle ! Ce qui ne m’a pas empêché de me remettre aux cuivres sur le tard…

Ma rencontre avec la musique baroque s’est faite assez tôt, à l’âge de quinze ans quand j’ai découvert les suites de Bach interprétées par Anner Bylsma, violoncelliste baroque hollandais. Ca a été un choc pour moi de découvrir cette sonorité texturée et organique de l’instrument. Cela donnait une dimension absolument nouvelle par rapport aux standards qu’on voulait me faire apprendre au violoncelle au conservatoire et pour lesquels j’étais récalcitrant –  j’avais déjà beaucoup de mal avec la corde en métal !

(Ndla :  le violoncelle baroque se joue sur des cordes en boyaux alors que l’instrument moderne que nous connaissons se joue sur cordes métalliques).

Les attaques de l’archet sur la corde en boyau apportent un côté respirant à la musique : d’un coup j’écoutais Bach comme si on me parlait,  il y avait quelque chose de plus humain, je sentais une vraie matière, une texture, comme une pâtisserie faite avec différentes couches de croustillants, la sensation d’avoir plusieurs matières dans la bouche ! C’était un langage nouveau, je sentais le bois de l’instrument, c’était organique !

Tout s’articulait, comme dans la lecture d’un livre auquel on prêterait attention aux consonnes et aux voyelles.

Peut être aussi est-ce dû au fait que le diapason soit plus bas mais cela vient essentiellement de la corde en boyau.

Pour le violoncelle baroque, l’articulation est prononcée par l’archet : on structure le son, le phrasé en fonction des attaques et des relâchements qu’on peut effectuer avec le boyau qui est une matière assez réceptive au moindre enfoncement dans la corde. C’est la spécificité de cette matière. On laisse le son prendre sa place, on n’est pas dans l’entretien constant du son comme  recherché avec les cordes en métal (qui, à mon goût, appliqué sur une corde en boyau, donnera un côté  très étroit au son).

Les techniques de jeu sont totalement différentes entre l’instrument moderne et l’instrument dit baroque !

Il se trouve qu’à 15 ans j’apprenais le violoncelle sur des cordes en métal, j’avais vraiment du mal à m’y faire, j’étais déjà très attiré par l’instrument baroque, je suis même venu à mon cours de violoncelle moderne avec des cordes en boyau, ce qui n’était pas forcément apprécié de mon professeur à l’époque ! J’ai poussé le vice jusqu’à passer mon prix de conservatoire en jouant la Symphonie concertante de Prokofiev avec des cordes en boyau. Résultat je n’ai pas eu le premier prix, on m’a demandé de repasser l’examen avec des cordes en métal…

Cela dit, j’ai failli faire de la viole de gambe : entre-temps, Il était question que Christine Plubeau ouvre une classe de viole de gambe au conservatoire d’Aubervilliers,  j’étais très intéressé et en fait on m’a dit qu’il fallait que je repasse une deuxième fois mon prix en violoncelle moderne avant de pouvoir faire de la viole de gambe. Cette classe, faute d’élèves n’a pas pu s’ouvrir, et donc je n’ai jamais fait de viole de gambe. A priori j’aurais pu être gambiste si tout s’était déroulé comme prévu ! Cela s’est joué à peu de choses près… je peux maintenant m’y mettre puisque mes études sont terminées!

Quel a ensuite été votre parcours ?

Finalement j’ai poursuivi mes études au Conservatoire à Rayonnement Régional de Paris dans la classe de David Simpson. C’était un professeur très généreux auprès de qui j’ai énormément appris et qui avait une patience incroyable, toujours désireux de nous faire connaître du répertoire.

J’ai ensuite intégré le Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris dans la classe de Christophe Coin. J’ai suivi ses cours jusqu’en 1997 mais son enseignement m’enrichit encore aujourd’hui, j’y réfléchis encore ! Il parlait peu mais dès qu’il prenait l’instrument, tout devenait clair ! Il me reste encore beaucoup d’images de son enseignement, il suffisait de l’écouter jouer et tout prenait sens.  Je peux dire que j’étudie encore et tous les jours, grâce à lui !

Christophe Rousset était alors professeur de musique de chambre au CNSM, il m’a appelé un an plus tard, en 1998, pour me proposer de rejoindre son orchestre, et c’est ainsi que ma vie de concertiste a commencé. D’année en année la prise de risque et de responsabilité m’a ensuite été proposée : je tiens le rôle de violoncelle solo depuis près de douze ans dans son orchestre, les Talens Lyriques.

En quoi consiste ce rôle de violoncelle solo dans un orchestre ?

Etre violoncelle solo, c’est être responsable de son « pupitre », c’est-à-dire de l’ensemble des violoncellistes de l’orchestre. C’est au violoncelle solo de trouver une cohérence et à initier un son commun qui convienne au chef d’orchestre. Si le pupitre est décousu, il peut mettre en péril l’équilibre et la cohésion de l’ensemble… c’est donc une grande responsabilité.

Christophe Rousset par exemple sollicite beaucoup les basses aux les Talens Lyriques : il les considère comme un moteur essentiel, rythmique et structurel de l’orchestre. S’il fait part d’une intention d’interprétation au pupitre de violoncelle, c’est à moi de saisir ce qu’il propose en faisant un choix technique par exemple que je transmets à mon équipe. Après, cela se passe souvent de mots : on se connait tous très bien, et pas mal d’intentions passent par le geste. Il y a certains codes et repères gestuels entre nous.

Je me souviens d’un opéra de Rossini, Tancredi, particulièrement difficile avec Ottavio Dantone et l’ensemble Accademia bizantina : il y avait un passage avec beaucoup de pizzicati (cordes pincées avec le doigt), ce qui exige une coordination parfaite entre les musiciens ; c’était à moi d’avoir le geste le plus précis possible pour assurer la coordination entre nous.

On doit également être à l’écoute de la sensibilité de chacun et il faut être relax ! Mais c’est toujours un régal : on s’entend tous très bien et les blagues fusent pas mal même si on est très sérieux dans notre travail !

Dans un orchestre, on a des yeux partout : il faut avoir un œil sur le chef d’orchestre, sur le violon solo, un œil sur le chef de pupitre et sur ses collègues de pupitre. Il y a beaucoup de choses qui se sentent dans la gestuelle ou tout simplement dans la respiration.

Le violoncelle solo implique aussi d’interpréter des soli quand l’œuvre le demande.

Quelles sont vos plus belles émotions ou anecdotes dans l’exercice de votre métier ?

Le nombre de fois où on pleure en jouant parce que c’est beau !

J’ai le souvenir particulièrement ému de l’air d’Alcina de Haendel chanté par Sandrine Piau que j’accompagnais alors au théâtre de la Monnaie à Bruxelles : « Ah! Mio Cor! Schernito sei». Il y a des moments inoubliables comme ça, où on est pris par l’émotion… il y avait  les cordes en suspension, et la chanteuse qui planait dessus, j’en tremblais d’émotion. 

Ce qui est assez fou, c’est que pour certaines œuvres, on a beau les avoir jouées ou entendues 1500 fois, elle nous apportent toujours les mêmes frissons.

Le Stabat Mater de Pergolèse par exemple qui est une œuvre très connue : je l’écoute aujourd’hui et elle me procure autant d’émotions que lors de la première écoute, il y a des années maintenant.

Pour les anecdotes, il y a en a beaucoup, je ne vais peut être pas toutes les raconter ! ( on pourrait écrire des livres dans le même esprit que Berlioz et ses « Soirées de l’orchestre » …).

Je pense aux cordes cassées alors qu’on est sur scène par exemple.

Une fois, alors que le concert était enregistré par la radio au festival d’Ambronay, une corde de mon violoncelle s’est cassée juste avant un solo : dans l’urgence j’ai pris le violoncelle de ma collègue, dont la longueur de corde était beaucoup plus petite.

Il faut pouvoir gérer effectivement ce genre de situation. On se met en danger quelque part à jouer sur scène ou en direct : le public est là, les micros ou les caméras sont prêts à enregistrer.

On développe une sorte d’instinct de survie, comme dans le sport, on doit aller  jusqu’au bout, de toutes façons on ne peut pas faire autrement : on n’a pas le choix, il faut assurer le concert coûte que coûte. Chacun gère à sa façon.

Il m’est arrivé aussi d’oublier de prendre mes chaussures de concert. J’avais le costume, mais des baskets aux pieds… pour un concert sur scène à ciel ouvert. Heureusement j’avais des chaussettes noires, j’ai donc enfilé les chaussettes noires par-dessus mes baskets blanches et le tour était joué! J’ai fait sensation avec!

Parlez-nous de votre actualité…

Je prépare un concert de transcriptions de deux cycles de lieder de Schubert : Le voyage d’hiver et La belle meunière avec mon ensemble Les Heures du Jour.

C’est Gilone Gaubert-Jacques, violoniste, (également violon solo aux Talens Lyriques) qui a réalisé les transcriptions. C’est quelque chose d’inédit dans son intégralité pour nos instruments de quatuor à cordes montés en boyau. Les lieder sont écrits pour voix et piano et nous avons pris le parti que l’accompagnement de piano serait divisé en quatre voix de quatuor à cordes pour accompagner le chanteur, sur instruments historiques bien sûr (qu’on appelle aussi « instruments d’époque », même si beaucoup de nos instruments sont des copies).

Nous ferons appel à un baryton pour Le voyage d’hiver et un ténor pour La belle meunière.

Le prochain concert proche de Versailles aura lieu le dimanche 24 Juin à 17h sur le site des ruines de l’Abbaye de Port-Royal des Champs, au programme La belle meunière avec Jan Kobow au chant, Gilone et Solenne Guilbert au violon et Sophie Cerf à l’alto tandis que je serai au violoncelle. Ensuite nous jouerons à La Courroie, proche d’Avignon, le 26 juin.

Nous avons prévu d’enregistrer tout d’abord Le voyage d’hiver en septembre prochain pour une prévision de sortie du CD en novembre 2019, distribué par le label belge Muso. Sur ce projet je suis entouré du baryton Alain Buet, du violoniste David Chivers ainsi que de Sophie Cerf et Gilone Gaubert-Jacques. Le projet est actuellement sur la plateforme de financement KissKissbankbank, je vous encourage à y faire un tour : kisskissbankbank.com/les heures du jour

Ensuite on s’attellera aux enregistrements des autres cycles de lieder de Schubert : Le chant du cygne et La belle meunière.

Autrement je participe aux concerts d’orchestre. Le prochain aura lieu en juin au Théâtre des Champs-Elysées avec les Talens Lyriques, il s’agit de Faust de Gounod. Il y a également actuellement La nonne sanglante, toujours de Gounod avec Insula Orchestra à l’ Opéra Comique du 2 au 14 juin précisément. Ensuite il y aura les concerts d’été.

Puis je pars en tournée en Asie en octobre prochain avec Accademia Bizantine.

Y a-t-il une personnalité artistique que vous aimeriez mettre en avant ?

Le violoncelliste Bruno Cocset est une personnalité que je côtoie et que j’admire par ses recherches sur l’instrument, l’évolution du violoncelle et ses projets artistiques. Je le connais depuis très longtemps et il m’a fait confiance sur beaucoup de projets. Je lui dois beaucoup pour mon insertion professionnelle, c’est un peu comme s’il m’avait un peu pris sous son aile à mes débuts.

Je l’admire pour sa rigueur et sa justesse, il défend sa musique d’une manière admirable. J’ai toujours autant de plaisir à jouer avec lui !

Qu’auriez-vous à dire à une personne qui ne connait pas bien la musique baroque ?

Si vous voulez être touché par les émotions, sentir que vous avez « des poils dans le dos » comme dirait une amie chanteuse, écoutez la musique baroque, et je vous garantis que vous aurez des frissons !

Il faut commencer par la musique italienne du 17ème siècle. Ecoutez la au moins une fois ! Monteverdi, …. Cette musique est si sensuelle, c’est viscéral ! C’est un de mes répertoires favoris avec Cavalli et Rossi.

Sortie des cours au Conservatoire à Rayonnement Régional de Versailles



Pour en savoir plus :

L’ensemble d’Emmanuel Jacques Les Heures du Jour : www.lesheuresdujour.com

Les photographies d’Emmanuel Jacques : https://www.flickr.com/photos/emmanueljacques/

Le lien pour soutenir le projet de l’ensemble Les Heures du Jour : kisskissbankbank/les heures du jour

Pour aller voir le concert du 24 juin à l’Abbaye de Port-Royal des Champs (Magny les Hameaux dans les Yvelines), les indications sont à trouver par ici : Saison musicale de Port Royal des Champs

Le site du Conservatoire de Versailles : https://crr.versaillesgrandparc.fr

Les Talens Lyriques : www.lestalenslyriques.com
Insula Orchestra : www.insulaorchestra.fr
Accademia Bizantine : http://www.accademiabizantina.it/en/
Les Basses réunies, Bruno Cocset : http://www.lesbassesreunies.com


 

Une des photographies d’Emmanuel Jacques – Photographies

Les photos de l’article – sauf mention contraire – sont de Karine Péron Le Ouay.
L’article et les photographies ne sont pas libres de droits. Pour tout contact : karine@lalleedesrendezvous.fr

PORTRAIT | Emmanuel Jacques, violoncelliste was last modified: juin 11th, 2018 by Karine
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