NAMPA est au départ le projet de musique électronique en solo de Yann, le chanteur et compositeur. Ses idées murissent depuis une bonne dizaine d’années et sont en phase de concrétisation avec un prochain single sous la bannière du label Opening Light, à sortir en Décembre. Rejoint entre-temps par trois musiciens, les Vendredis du Rock seront leur premier concert en Live, un petit événement qu’ils attendent avec impatience.
Yann est à l’origine du projet Nampa. Maxime, synthé et guitare, l’accompagne depuis quelques années dans ses projets musicaux. Ils partagent ensemble leurs premières expériences de scène puis sont rejoints par les deux Martin : basse, guitare, saxophone pour l’un et batterie pour le plus jeune, qui consacre désormais son temps au projet Nampa, après avoir obtenu son bac S cette année !

Yann, chant et composition

Martin, basse, guitare et saxophone

Martin, batterie
Yann, quelle est l’histoire de Nampa ?
Ca fait longtemps que je chante et que j’enregistre mes compos. C’est une passion depuis le collège. Avant, j’avais un groupe de musique plus rock. J’ai appris tout seul, grâce aussi à un prof de musique au collège qui proposait un atelier de musique électronique. Depuis ce temps je chante et j’enregistre.
J’ai créé Nampa en 2013. Au départ c’était pour rigoler, pour le plaisir. Je composais tout seul dans ma chambre de la musique samplée et je jouais avec des amis. Ensuite j’ai voulu monter un live, j’avais donc besoin de musiciens : Maxime, que je connais depuis tout petit m’a rejoint, suivi de Martin, bassiste et saxophoniste, il y a trois ans. Avec l’autre Martin, le percussionniste, dernier arrivé, nous sommes au complet.

La colombe Eight, mascotte de Nampa
Que signifie Nampa ?
Nampa, c’est le verlan de Paname. Parce que j’aime beaucoup Paris. Le verlan c’est pour le côté banlieue proche de Paris !
Et puis il y a une sonorité un peu asiatique, et les voyages m’inspirent beaucoup.
Quels sont vos projets ?
Le projet Nampa a pris une nouvelle dimension après un voyage de plusieurs mois que j’ai fait en Asie l’année dernière. Je suis rentré plein d’énergie. C’est là qu’est née la détermination. Je n’allais pas garder mes sons au fond de mon ordi, il fallait que je m’exprime. J’avais envie de passer du rêve au concret, du tâtonnement à l’acte.
Un premier single va sortir en Décembre avec le label Opening Light, puis un clip dans la foulée.
Eight, notre mascotte, une colombe blanche, est un élément distinctif du groupe. Je suis sensible à la nature, c’est une symbolique qui me plait bien. Elle me suit partout, elle assiste même aux répétitions ! On a fait les photos de presse avec elle.
Comment trouvez-vous l’inspiration et quelles sont vos références musicales?
Je fais de l’Electro Funk, du groove dansant, c’est faire la fête avec du velours ! J’ai besoin de musique joyeuse, « fabuleuse » pour reprendre le titre de notre prochain single !
J’ai une écriture spontanée : parfois j’ai un air dans la tête, parfois je travaille directement sur l’ordinateur ou encore je me mets au synthé ou à la guitare. Ensuite j’ai l’aide des musiciens, on chante et on écrit ensemble.
La sonorité de Nampa pourrait s’apparenter à celle de Breakbot ou Parcels.
Je m’inspire de tout ce qui est artistique, j’ai beaucoup dessiné et fait du graphisme parallèlement à la musique. Le voyage, les paysages, le cinéma m’apportent aussi beaucoup.
Je n’ai pas vraiment d’artiste phare mais je citerais bien les Jackson Five, les Daft Punk et toute la French Touch.
Quel est votre lien avec Versailles ?
On a déjà joué à Versailles, avec le groupe Skully Circus, c’était avec Max.
Versailles m’inspire beaucoup : c’est Phoenix, Air, Gush, de très bons artistes. Sans oublier la Galerie des Glaces !
Vendredi prochain aux vendredis du rock, ce sera la première fois qu’on jouera en live avec Nampa. C’est un petit événement pour nous ! C’est un beau projet, on est motivés, ca va être fabuleux !
Pour en savoir plus sur Nampa :
www.facebook.com/Nampamusic
https://soundcloud.com/nam-pa
Pour les soutenir aux Vendredis du Rock :
Vendredi 17 novembre 2017 à 20h30, salle Marcelle Tassencourt, 7bis rue Pierre Lescot à Versailles, entrée libre.
Crédits photos : Karine Péron Le Ouay